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Idéaliste rêveur dans un monde terni
1 juin 2008

Des notes nostalgiques se mêlaient à la pluie et

Des notes nostalgiques se mêlaient à la pluie et froide qui de goutte en goutte ruisselait le long de sa joue , imprimant la couleur du doute sur son visage parfumé de larmes salées ou son œil autrefois vif et noir se perdait dans les méandres de ses sanglots chroniques. On l’appelait Cassandre, prophète du désespoir, car il peignait aux couleurs de l’immuable déchéance le monde et son engeance en

éternel insoumis qui n’était plus qu’une constante litanie. Il aurait voulu déchirer les voiles sombres qui l’obligeaient à se murer éternellement dans l’ombre, il criait au-delà des crêtes et des cimes qu’il voulait plonger tout reflets et toute candeur dans les abîmes de la grandeur, il ne pouvait supporter l’innocence et la torpeur des hommes qui se muaient dans un bonheur illusoire alors que les légions d’armées épars et bigarrées assoiffer ou affamer les peuples opprimés ou les funambules africains. Mais le miroir renvoyait sans cesse cette image de philanthrope noctambule morose dès la morsure du matin, qui se noyait dans des discours idéal et qui n’avait le courage que de dénoncer au nom de ce qui lui paraissait primordial,tel un révolutionnaire de pacotille, se drapant du rouge combat de dix heures à midi, puis préférant ensuite prendre les armes contre sa monotonie et son ennui. Il acceptait sans condition les termes de sa reddition, il avait choisi de se morfondre dans les abysses de la médiocrité et de la banalité , sans oublier ses rêves et sans oublier qu’on lui avait parler de vices, il n’était plus qu’une mécanique systématique d’une société blâmée mais dont il était pion , identiques et semblables aux autres pièces de l’échiquier, sans être prince ni roi, il était entre les mains de la fatalité qui déciderait de la fin d’une partie au goût de revers accepté , il ne décidait plus mais était, il ne rêvait plus mais vivait.

Il jetait vers les cieux, un regard anxieux , se demandant si Dieu dormait ou s’il se contentait de fermer les yeux , il commençait à peupler de pourquoi son existence pathétique, il n’était plus qu’une parodie de lui-même fade et blême, attendant qu’une lueur lui montre la voie, s’en remettant au hasard n’ayant plus le courage de celui qui croit, il se maudissait sans jamais voir celui qu’il était devenu ou celui qui l’aurait pu devenir. Il avait assassiné son destin, s’en était achevé il avait choisi, qui peut le plus peut le moins , hélas ou enfin , il aurait pu être tout , il n’était plus rien.

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Commentaires
N
je me sens amoureuse de tes mots..
Idéaliste rêveur dans un monde terni
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